Le dimanche 20 octobre dernier, la paroisse Saint Front lès Cadouin accueillait « son » prêtre, le Père Roobens
Mot d’accueil :
Merci à vous, Monseigneur Mousset, qui venez installer l’abbé Floréal dans sa charge de curé et dans sa mission de nouveau pasteur au service de la communauté paroissiale de Saint Front les Cadouin. Merci de vous aussi, père Auguste Bernardin qui êtes le supérieur régional des pères de saint Jacques de vous réjouir avec nous de ce nouvel élan.
Depuis quelques mois déjà, Roobens a pu se rendre compte des richesses et des grandeurs de cette communauté, constater ses pauvretés aussi….
Dans la rencontre, l’écoute et le dialogue, lui et nous apprenons à nous découvrir.
Ensemble, dans l’Esprit, à la suite du Christ, avec toi, Roobens au milieu de nous, pour nous encourager et œuvrer avec nous, la paroisse désire sincèrement avancer dans l’amour du Christ et des frères.
Tu répètes souvent « tout seul je ne pourrai rien faire » alors, depuis un peu plus d’un an, nous apprenons à marcher côte à côte, toi et nous, dans ce voyage spirituel qu’est la vie paroissiale, dans le respect et l’écoute de nos différences.
Chacun de nous fait de son mieux pour t’aider dans ta mission, pour que tu te sentes bien dans ce chez nous qui est désormais aussi chez toi… même si c’est loin de ton pays, loin de ta famille.
Comme toi, chacun d’entre nous, souhaite que la communauté paroissiale de Saint Front les Cadouin devienne toujours davantage un lieu d’écoute et de partage fraternel, un espace d’accueil pour tous, de transmission et d’approfondissement de la foi en Jésus-Christ. Tous, nous sommes conscients que c’est seulement ainsi que nous pourrons mettre en œuvre les richesses de l’Évangile au service d’un monde plus juste et plus humain.
Forts de la certitude que « nous attendons notre vie du Seigneur »..qu’ « il est pour nous un appui, un bouclier », ensemble nous avancerons dans « la foi, l’Espérance, et l’amour »
La remise des clés du bâtiment qu’est l’église par le maire de la commune remonte à 1905, époque où il y avait un curé par village et date de la séparation de l’État. Cette tradition donne à voir le visage apaisé de la laïcité : être séparés ne vaut pas dire être opposés. En signe de se « vivre ensemble » madame le maire de Lalinde va, maintenant, s’avancer pour accomplir cette démarche.
Marie-Cécile Botella