La prière à l’église se fait autour du corps, ou sans le corps,
mais jamais autour des cendres.
Si un chrétien doit être incinéré,
ce sera après la célébration religieuse.
Quand l’incinération a déjà eu lieu,
la célébration aura lieu à l’église mais sans les cendres.
LA LITURGIE D’ENTREE :
Après l’accueil à la porte de l’église,
une procession, toute simple,
apporte le cercueil devant l’autel.
Il est souvent déposé sur des tréteaux,
mais parfois il est posé tout simplement à terre,
en signe d’humilité.
Alors attention à ne pas transformer le cercueil en porte-je-ne-sais-quoi.
Trop de fleurs, c’est trop…
Trop de bougies, c’est trop…
Trop de croix, de draps, de plaques… c’est trop.
Quand il y a un beau crucifix sur le cercueil,
il est dommage qu’il soit caché par des fleurs…
On évitera aussi de mettre la photo du défunt
sur le cercueil ou dans le chœur.
L’un des buts de la célébration
est d’arriver à se tourner vers le Seigneur, malgré la peine.
La photo du défunt sera davantage à sa place
sur la table du registre des condoléances ou sur la tombe.
Après le signe de croix,
le célébrant nous accueille au nom du Seigneur.
Deux rites facultatifs nous aident à nous mettre en présence de Dieu :
Le rite de la lumière :
Le cierge pascal (allumé la nuit de Pâques) évoque la résurrection.
On peut allumer des luminis à sa lumière et les déposer sur le cercueil.
Le rite de la croix :
On peut déposer autour ou sur le cercueil un joli crucifix.
Un membre de l’équipe-funéraille nous aide alors
à évoquer la vie du défunt que l’on présente devant le Seigneur.
Par le rite pénitentiel (Kyrie eleison)
la communauté se situe face au Seigneur :
nous sommes des pécheurs, sauvés par l’amour de Jésus-Christ.
Chacun prie alors en silence et le célébrant dit l’oraison d’ouverture.
LA LITURGIE DE LA PAROLE : cliquer ici
Comme pour toute célébration dans une église,
on prend le temps d’accueillir la Parole de Dieu.
Généralement, il y a :
• une première lecture
• un psaume (chant de ‘messe’ du temps de Jésus)
• une acclamation : alleluia
• un évangile
• une explication des lectures (homélie)
• une réponse dans la foi, par la prière universelle.
LA LITURGIE D’ACTION DE GRACE :
Le mot ‘action de grâce’ signifiie ‘remerciement’.
La grande action de grâce de l’Eglise, c’est la messe.
Si elle ne peut être célébrée le jour des obsèques,
elle est célébrée en paroisse quelques jours plus tard.
Il y a alors une simple action de grâce, suivie du Notre Père.
LA LITURGIE DU DERNIER ADIEU :
Parfois, sobrement, un membre de la famille,
ou parfois un élu, un confrère, un membre d’une association…
s’adresse publiquement au défunt :
Attention à rester pudique, et bref,
sans faire du défunt un héros, ni faire pleurer l’assemblée.
L’assemblée dit son adieu au défunt
à travers un chant qui s’adresse à lui :
par exemple : Dans la ville où tu t’en va ; Sur le seuil de sa maison…
L’encensement vise à honorer le corps du défunt, temple d’une âme.
Puis vient le rite de l’aspersion d’eau bénite,
pour rappeler l’alliance du baptême.
Ici, on a coutume de faire alors une procession autour du cercueil,
pour un adieu plus individuel.
Attention ! Ce n’est pas le moment des condoléances !
Une oraison termine cette liturgie des adieux..
L’ENVOI :
Cette dernière partie, très brève comprend :
• éventuellement des remerciements et annonces
• la bénédiction de l’assemblée
• l’envoi : allez dans la paix du Christ !